Dernier Conseil de gestion de l'année 2023 pour le Parc Naturel Marin du Cap Corse et de l'Agriate / Parcu Marinu Capicorsu-Agriate

07 décembre 2023

Les grands points majeurs du Conseil de gestion

A l’ordre du jour de ce Conseil de gestion, trois points majeurs : l’état des lieux des actions de suivi de la fréquentation des plages de l’Agriate, Lotu et Saleccia  ; caractérisation de la biodiversité marine côtière et  profonde via l’ADNe ; présentation du projet RIPARU ; présentation des avis simples, notamment celui concernant l’unité de dessalement de Ruglianu.

Fréquentation de l’Agriate : des propositions concrètes

Le bureau d’étude Protourisme et les équipes du Parc présentaient l’étude relative à la capacité de charge du site de l’Agriate commandée par le Parc prenant en compte les composantes écologiques, sociales et économiques.

Le cabinet SEATTLE-Avocats présentait pour sa part une étude juridique sur les modalités de gestion de la sur-fréquentation par voie maritime du site en question. Des outils et des fondements juridiques ont été proposés afin de réguler l’accès aux plages de Lotu et de Saleccia aux navires de plaisance à utilisation commerciale (NUC).

Après en avoir débattu et afin de réguler l’accès par voie maritime durant la saison estivale de certaines plages du Parc, Lotu et Saleccia (délibération de l’Assemblée de Corse n° 22/133 du 29 juillet 2022 et du Conseil de gestion du Parc n° 2022-CG-19 du 28 novembre 2022), les membres du Conseil de gestion ont adopté une délibération visant d’une part à proposer une limitation de la vitesse des unités de navigation dans le golfe de Saint Florent pour des raisons de sécurité et de diminution des impacts sur le milieu marin et, d’autre part, propose aux services de l’Etat compétents de réfléchir à une évolution de la réglementation applicable (NUC).

 

Présentation de l’étude relative à la capacité de charge du site de l’Agriate devant Conseil de Gestion

F.SECONDI/OFB

F.SECONDI/OFB

ADN environnemental : Connaissance de la biodiversité au sein du Parc

Le Parc s’est engagé dans un programme de connaissance et de surveillance de sa biodiversité grâce à l’ADN environnemental.

Ainsi le Parc fait partie des 13 espaces maritimes retenus au niveau national dans le cadre du programme « Aires marines sentinelles » mis en œuvre par l’UMR MARBEC (Université de Montpellier) afin de suivre l’évolution de la biodiversité marine. Ainsi en 2023, l’équipe du Parc a été formée aux prélèvements ADNe afin d’être autonome pour la mise en œuvre du projet sur une durée de 10 ans. Le fait que des gestionnaires d’AMP puissent réaliser de tels suivis in situ sur une période aussi longue constitue une nouveauté au niveau international.

Ce programme vise donc à structurer un réseau de surveillance pérenne, notamment autour des Aires marines protégées, afin de renforcer les politiques de conservation pour ces écosystèmes vulnérables. 

 

ADN environnemental

PNMCCA/OFB

PNMCCA/OFB

RIPARU

Mare Vivu, en partenariat avec le Parc, a lancé le programme “RIPARU” sur les déchets  plastiques : Recherche Intégrée pour la Prévention en Amont des RésidUs plastique. 

Ce programme est séparé en trois axes de travail. Le premier axe de travail est le diagnostic territorial, par le suivi des micros et macros déchets plastiques. Le deuxième axe est  l’accompagnement des acteurs autour des enjeux liés aux plastiques par des séries documentaires, des guides thématiques et des rencontres (tables-rondes…). Enfin, le dernier axe porte sur la sensibilisation auprès de la population (scolaires et citoyens).

 

Une poubelle renversée et ses déchets plastiques sur la route

MareVivu/PNMCCA/OFB

MareVivu/PNMCCA/OFB